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Les Bases Techniques du Tir Sportif

La séquence de tir est l’ensemble des actions nécessaires pour le tir d’un projectile.

Ces différentes actions doivent toujours être effectuées dans le même ordre chronologique pour arriver à un ensemble de gestes réguliers, coordonnés et harmonieux nécessaires à une performance optimale et reproductible.

La séquence de tir se compose des différents temps suivant:

1. La position

La Position du Pistolier

De manière schématique, la position idéale pour un pistolier droitier peut se décrire de la manière suivante:

  1. L'épaule droite est dirigée vers la cible.
  2. Les pieds sont perpendiculaires à la ligne de tir. L'écartement des pieds proche de la largeur des épaules.
  3. Le poids du corps également réparti sur les deux jambes. Le tireur est bien stable sur ses 2 appuis.
  4. La main droite saisit harmonieusement la crosse du pistolet. Le coude et le poignet droits sont verrouillés.
  5. L'épaule et le bras gauches sont relâchés.
  6. La main gauche est au repos soit dans une poche, soit dans la ceinture
  7. La tête est droite en position naturelle, sans tension, tournée vers la cible.

Selon sa morphologie, le tireur au pistolet fera faire évoluer sa position, en particulier en faisant une rotation de son corps (pieds, bassin et épaules) afin de se trouver 3/4 face à la cible plûtot que de profil strict et ce, en respectant les principes de simplicité, d'équilibre et de reproductibilité.

la position du pistolier
La Position du Carabinier

En carabine, il existe 3 positions de tir: debout, couché et genou. Nous n'évoquerons ici que la position debout qui souvent la première pratiquée en initiation adulte comme en école de tir.

De manière schématique, la position idéale pour un carabinier droitier peut se décrire de la manière suivante:

  1. L'épaule gauche est dirigée vers la cible.
  2. Les pieds sont perpendiculaires à la ligne de tir. L'écartement des pieds est égal, parfois supérieur à la largeur des épaules.
  3. Le tireur est bien stable sur ses 2 appuis. Le poids du corps est le plus souvent réparti inégalement sur les 2 appuis et de manière prédominante sur le pied avant (gauche).
  4. Le bassin et le bas du corps sont verrouillés par une lègère antéversion.
  5. L'arme est épaulé au niveau du sillon entre le haut du biceps droit et le deltoïde (muscle de l'épaule). La main droite se place autour de la crosse pistolet de la carabine.
  6. Le bras gauche s'appuie sur les côtes et la sangle abdominale, parfois sur la crête du bassin.
  7. L'arme est soutenue selon les morphologies, par le poing gauche ou la paume de la main gauche placée sous le fût de l'arme.
  8. L'épaule et le bras droits sont relâchés.
  9. La tête vient s'appuyer sur le busc.
la position debout du carabinier

2. La visée

La Visée du Pistolier

En précision, la prise de visée du pistolier commencera par une élévation du bras. Cette élévation sera contemporaine d'une inspiration. Le tireur alignera déjà le guidon dans la hausse et les organes de visée monteront légèrement au dessus de la cible.

Aligner les organes de visée, c'est faire en sorte que le guidon soit centré dans le cran de mire de la hausse latéralement en laissant le même espace de part et d'autre de celui-ci mais aussi en hauteur. Le guidon doit être à la même hauteur que les bords du cran de mire, ni plus haut, ni plus bas.

Avec le début de l'expiration, le bras droit commencera sa descente. Cette descente ralentira avec la fin de l'expiration et le début de l'apnée nécessaire à la précision. Les organes de visée viendront se positionner en dessous de la cible en respectant une marge de blanc.

Cette marge de blanc qui peut, au départ, paraître contre-intuitive, est nécessaire pour que l'image des organes de visée noirs ne se superpose pas avec l'image de la cible, du visuel (partie noire de la cible), ce qui rendrait l'alignement parfait des organes de visée difficile et la précision aléatoire. Ainsi, en pistolet précision, l'arme est réglée non pas pour toucher le point visé mais le centre de la cible situé au dessus. L'arme est réglée pour tirer 'trop haut'. Dans d'autres disciplines, en vitesse par exemple, le pistolet sera réglé pour toucher le point visé.

Dans cette zone située sous le visuel, les organes de visée bougeront. C'est dans ce bouger qu'il faudra effectuer le lâcher. La marge de blanc a cet autre intérêt de baisser la sensation de bouger. Ainsi, plus elle sera importante, moins ce bouger sera ressenti.

Votre regard doit rester sur les organes de visée. Ils doivent apparaître nets alors que la cible sera floue. Votre regard ne doit pas 'partir en cible'. Contrairement aux jeunes tireurs qui ont tendance à voir les organes de visée aussi nets que le visuel par des accomodations rapides, cette netteté des organes de visée peut devenir un véritable challenge chez les tireurs plus agés avec l'apparition , au-délà de 45 ans, de la presbytie.

la visée du pistolier

Ci dessus: une visée idéale en pistolet précision:

  • La marge de blanc est respectée
  • Les organes de visée sont nets
  • La cible est floue
  • Le guidon est bien centré dans le cran de mire de la hausse, en hauteur comme latéralement
  • La hausse est bien centrée sur l'axe vertical de la cible
La Visée du Carabinier

En carabine, la prise de visée commence quand le tireur vient poser sa tête sur le busc. Quand la position de la tête est bonne, le tunnel et le guidon apparaissent déjà bien centrés dans le cercle de l'oeilleton du dioptre.

Idéalement, les organes de visée apparaitront légèrement au dessus du visuel (en position debout), sur son axe vertical.

Avec la fin de l'expiration normale, le début de l'apnée nécessaire à la précision et le tassement (relâchement de la partie haute du corps, des 2 épaules), les organes de visée viendront se positionner sur le visuel pour constituer un ensemble de cercles concentriques. Cet ensemble de cercles est constitué d'abord en dehors, de l'image un peu floue l'oeilleton puis de l'image du tunnel puis du guidon puis enfin en dedans du visuel. Entre le guidon et le visuel, il existe, comme en pistolet, une marge de blanc.

Les organes de visée bougeront autour du visuel. C'est dans ce bouger qu'il faudra effectuer le lâcher. Comme en pistolet, la marge de blanc a l'intérêt de baisser la sensation de bouger. Ainsi, plus elle sera importante, moins ce bouger sera ressenti.

Comme en pistolet, les organes de visée doivent apparaître nets alors que la cible sera floue. Mais cette notion est moins importante qu'en pistolet. En effet, la fermeture de l'oeilleton au niveau du dioptre, entraine une augmentation de la profondeur de champ facilitant la netteté des organes de visée comme celle de la cible.

la visée du carabinier

Ci dessus: une visée idéale en carabine:

  • La marge de blanc entre le visuel et le guidon est respectée
  • Les organes de visée sont nets
  • La cible est légèrement floue
  • Le visuel est bien centré dans le tunnel et le guidon, eux-même bien centrés dans le cercle de l'oeilleton.

3. Le lâcher

Le lâcher désigne l'action du doigt sur la queue de détente qui provoque le départ du coup.

Beaucoup de tireurs s'accorderaient à dire que c'est LE moment déterminant dans la séquence de tir et primordial pour le résultat en cible.

Il existe différents types de lâcher (lâcher progressif en pression continue, en préparation ou en paliers de pression, en pulsion, etc...) qui dépendent:

Nous n'évoquerons ici que le lâcher progressif en pression continue sur une détente à bossette.

La détente à bossette est le bloc détente le plus classique sur les armes de tir sportif. Sur ce type de détente, le lâcher en pression continue se fait en 2 phases:

  1. Le tireur positionnera la pulpe de la dernière phalange de son index, partie la plus sensible du doigt, sur la queue de détente. Une pression légère de son doigt sur la queue de détente l'amènera au point dur (bossette). Ce premier temps est la pré-course.

  2. A partir de ce point, la pression nécessaire au départ du coup sera plus importante. Le tireur, satisfait de sa visée et dans son bouger, engagera une pression progressive qui amènera au départ du coup. La pression nécessaire dépendra de l'arme utilisée et de la discipline pratiquée (les poids de détente sont règlementaires et déterminés par le règlement ISSF).

Le lâcher bien réalisé permet d'éviter les lâchers trop brusques qui entraineraient un bouger important et une perte de l'alignement ligne de mire et ligne de visée au moment du départ du coup et un très mauvais résultat en cible.

Le tireur débutant cherchera à être légèrement "surpris" par le départ du coup. C'est un bon indice d'un lâcher en pression continue réussi. Le départ du coup ne doit pas être commandé à un instant précis mais volontaire sur un petit intervalle de temps pendant lequel se fait le lâcher progressif. Dans cet intervalle de temps, le tireur doit se laisser surprendre par le décrochement et le moment exact du départ du coup.

analyse d'un lâcher en pression continue

Ci dessus: Pression sur la queue de détente en fonction du temps lors d'un lâcher en pression continue

On distingue bien les 2 phases: la précourse en vert, la pression continue en bleu jusqu'au décrochage et au départ du coup.

4. La tenue

C'est la prolongation, après le départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l'origine (position, visée, lâcher). Vu de l'extérieur, cela se traduit par une persistance en position du tireur pendant deux à trois secondes après le départ du coup. C'est un temps important de la séquence de tir, souvent négligé par le tireur débutant.

5. L'annonce

Avec l'expérience, le tireur sera en mesure de prédire quel est le résultat de son tir en cible et où l'impact se situe: c'est l'annonce. Cette annonce est le résultat de l'analyse par le tireur au moment du départ du coup, de sa position, de la visée, du lâcher et de la réaction de l'arme après le départ du coup

C'est ce "feed-back" qui permettra au tireur d'amener des corrections à sa séquence de tir pour progresser.

Des outils informatiques modernes (scatt) permettent au tireur d'améliorer la qualité de ce feed-back et de l'analyse de la séquence de tir, de la visée, du bouger, du lâcher et de la tenue. Ces outils permettent aussi à l'entraîneur d'objectiver les ressentis très subjectifs de son tireur.

scatt

6. La coordination visée-lâcher

La coordination est une notion très importante. Elle correspond à la liaison optimale entre les différents éléments de la séquence de tir: position, visée et lâcher, afin de réaliser un tir parfait.

La coordination permet de mener en parallèle l’action de lâcher avec le maintien de la ligne de mire dans la zone de visée.

Le lâcher ne se réalise pas quand la visée est parfaite mais quand le bouger est acceptable, dans une zone de visée qui sera plus ou moins grande selon le niveau du tireur.



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